mercredi 9 décembre 2015

Les chroniques de La Petite Sportive | Tranche de vie | Par Julie Lapierre



Pour ce texte-ci, j’avais envie de te parler de la motivation. Parce que, oui, tout commence (ou fini) (pis se continue) là.

Je réfléchissais depuis quelques semaines aux pièges de la motivation, aux étapes que l’on franchit en début d’entraînement, aux sources de motivation. Bref, je cherchais la manière de t’en parler pour que ce soit positif, et pas moralisateur. Ce n’est pas un ton appréciable dans ce contexte-ci, n’est-ce pas?

Pis là, je me suis blessée. À la course.
 J’ai couru le samedi. Pis le dimanche j’ai eu mal au pied.
Le lundi ça ne passait pas, mais j’ai réessayé de courir. Ouch
Le mardi je suis allée consulter un physio.
Mystère et boule de gomme. Pas moyen de savoir ce qui se passe dans mon pied, mais ça m’empêche de courir et même de marcher.

Je passe donc d’environ huit activités physiques par semaines à ZÉRO. En fin de session. Je ressens ce profond manque de sport et c’est difficile. Pour plusieurs raisons (je t’en reparle!).

Deux semaines plus tard, toujours en arrêt, c’est de cela que je vais te parler, pis ça pourrait difficilement être plus authentique. J’ai fait deux constats et j’ai envie de t’en parler.

Constat #1 : le temps.
En ce moment, j’ai la nette impression que je n’aurais pas le temps de faire du sport. Mais il y a deux semaines, j’en faisais et mon horaire n’a pas changé. Étrange.

J’en arrive donc à la conclusion que le temps est relatif. Et il est relatif à la manière dont tu choisiras de l’occuper. Vous avez été nombreuses à me demander comment je faisais pour tout faire. La réponse est simple, je me choisis et me planifie comme tout le reste.
Écris tes entraînements dans ton agenda, ton calendrier ou ton téléphone, mais écris-les. Sois raisonnable, commence avec deux ou trois activités. Plus que ça, c’est difficile et tu seras déçu(e) de toi. Félicite-toi d’une quelconque manière. Trouve le moment de la journée où c’est le plus efficace pour toi.

Constat #2 : le choix du sport
La physio m’a arrêté tous mes sports, même pas le droit de prendre une marche.
Devant mon émotivité face à cela, elle me suggère des courtes séances de vélo et de la natation. Dans ma tête et dans ma face ça faite « BARKKKKKK! ».

J’ai dit « je sais pas nager, j’irai pas faire le p’tit chienà la piscine du quartier (tu as une image?). Pis aller au gym pour faire 15 minutes de vélo, ça me fait vraiment chier, je vais vouloir m’entraîner. »

Et c’est à ce moment précis que j’ai compris ce sentiment que tu as peut-être envers la course ou le gym. Ce sentiment de je-sais-qu’il-faudrait-mais-asti-que-j’aime-pas-ça-moi-courir-pour-rien. L’activité physique ne se résume pas au gym et à la course, bien loin de là. Essaie des sports et choisis-en unque tu aimes vraiment. Si tu n’aimes pas la course, lorsque la motivation de la première semaine baissera, tu n’y retourneras simplement pas. Du déjà-vu, en?

Es-tu prêt(e) à te choisir quelques fois par semaines?
Demande-toi si tu veux faire plus que lire ce genre de texte, n’être que spectateur de ce que l’activité physique apporte aux autres et continuer de regarder la fille courir avec son kit cute? (Ok, ça c’était un ton moralisateur… Mais j’assume!)

Fais-toi confiance. Je te promets que ça vaut la peine.

À bientôt,


Julie xox

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