lundi 21 septembre 2015

Suzie Bradshaw : 10 choses que je déteste de toi

Parce qu'ils disent que desfois, faire une liste des «pour» et des «contre», ça éclaircit les idées. C'est supposé t'aider à réfléchir dans le but de faire un éventuel choix. Ou simplement, de te mêler encore plus comme un jeu de carte.

Parce qu'au début on faisait des beaux châteaux de cartes ensemble, toi pi moi. Avec le temps, tu me fais pas mal plus jouer à 52 - ramasse pi ça, c'est ben rare que c'est le jeu que je propose en premier, d'autant plus que d'habitude ça se joue toute seul. 

Mais bon. Que tu en tienne compte ou pas, j'ai quand même fait la liste des 10 choses que je déteste (ais) de toi.


  • Je détestais quand tu ne répondais pas à mon message texte
  • Je détestais quand tu faisais semblant d'être fin et tellement attentionné
  • Je détestais quand tu me disais que tu ne voulais voir personne parce que tu feelais négato et que tu préfèrais t'isoler au lieu d'en parler
  • Je détestais quand t'étais trop saoul
  • Je détestais quand t'étais pas clair avec moi et que tu laissais le doute prendre la place au complet dans ma tête
  • Je détestais quand tu me disais que je me parlais toute seule, alors que j'essayais seulement de te comprendre
  • Je détestais quand tu étais blessant et que tu oubliais de peser tes mots qui me coupaient
  • Je détestais quand tu disais exactement ce que tu savais que je ne voulais pas entendre
  • Je détestais quand tu me faisais des maudites promesses et que tu oubliais le lendemain
  • Mais surtout... J'ai détesté quand tu m'as dit ce soir là au bar, en montant les escaliers pour entrer, qu'on «aura essayé hein!» Parce que ce n'est pas vrai. T'as peut-être essayé seul, mais on a rien essayé à deux.
Mais toutes ces choses que je déteste-ais de toi semblent être moins laides quand je me mets à penser à ces choses qui font que je t'aime-ais bien, quand même.

  • J'aimais quand tu m'écoutais quand j'avais de la peine même si tu savais que c'est toi qui me l'avait fait
  • J'aimais quand tu me disais : «Je t'ai préparé un petit lunch la fonctionnaire!» ou que simplement, tu me faisais manger tes trucs végés
  • J'aimais, tellement, quand tu m'appelais «bibi»
  • J'aimais quand tu disais que nos corps fittaient comme des bloc légo
  • J'aimais ça moi, quand tu tirais les couvertes et que tu me disais de venir me coller pi que tu me serrais fort. J'aimais ça aussi quand tu faisais un petit sourire en me tennant dans tes bras pi que j'entendais ton petit humm dans le creu de mes oreilles qui signifiait que tu étais si bien
  • J'aimais ça, quand tu prenais le temps de prendre soin de moi, même quand on se voyait pu vraiment. Genre, me faire une petite chirurgie pour mon oreille qui voyait pas le jour de guérir
  • J'aimais ça, faire la découverte d'un tattoo que j'avais pas encore remarqué, parce que Dieu sait à quel point t'es peinturé sur le corps en entier
  • J'aimais nos eyes contacts et que tu me disais à quel point j'ai des beaux yeux
  • J'aimais quand tu étais simplement toi. Que pour l'instant d'un moment, tu laissais tomber ta carapace de petit bum et que tu devenais tout doux
  • J'aimais vraiment aussi me rendre compte à quel point tu es une personne généreuse, par tes gestes.
Mais ce que j'aime-ais ou déteste le plus au fond, c'est de croire encore à notre histoire et de penser qu'un jour tu vas revenir. Parce que j'essaie de trouver une raison à ce mal que je dois prendre plus qu'en patience. Parce que toi pi moi, c'est un match parfait sans même avoir eu recours à Tinder.

S. xox

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