Dernièrement, en faisant le tour de mon news feed facebook,
j’ai vu des cœurs brisés. Ça m’a marqué. Ça m’a même un peu fait mal. Mais j’en
ai prit une partie de votre peine, à vous tous.
Il y a plusieurs blogue qui ont publiés des histoires
d’amour. J’apprécie beaucoup ce genre d’article, je ne peux m'empêcher de lire de si belles et déchirantes histoires. Comme les
commentaires que je reçois souvent à propos de mes articles, je trouve qu’on a
tous une partie de nous qui est atteinte en lisant les mots de quelqu’un
d’autre et qu’il est souvent facile de se reconnaître à travers ceux-ci.
Ça m’a un peu rendu triste de voir qu’autant de femmes, de
filles, de mère, d’amie, de sœur et de nous qui ont si mal à l’amour. C’est
certain qu’il est plus facile d’écrire quand on a le cœur lourd et la tête
complètement à l’envers, c’est normal. On a parfois envie de partager notre
douleur à travers les yeux des lecteurs. On essaie de donner une petite partie
de notre douleur à chacun de vous, qui nous lisez. Et c’est bien comme ça. Il ne faut pas
tout garder pour nous.
Je pourrais, moi aussi, partager des textes un peu plus
noirs, et des histoires que je catégorise de ‘’salement romantique’’ (avec
beaucoup de sarcasme ici). Mais je n’ai pas la tête à ça. C’est l’été et j’ai
envie de jouer et d’avoir le cœur léger. Anyway, je pense que j’ai assez donné
ces dernières années.
Me voilà donc de retour avec un article qui a pour but de
vous faire sourire mais aussi réfléchir. J’ai envie de parler du tout premier
amour.
Oh, mes oreilles saignent. Je vous entends déjà dire :
ouin mais on sait tous que le premier amour, il fait mal, il est intense et on
a surtout pas envie de le revivre. Yeah, right. Mais ce n’est pas de ce premier
amour LÀ que je veux parler. Je parle du tout premier, tsé celui du :
coche oui ou non si tu m’aimes. Bon, peut-être pas là, parce que ça c’est plus
ou moins de l’amour. Ben c’est de l’amour mais d’une autre façon.
Non, je parle de ton premier amour du secondaire du moins.
Celui que t’as au moins embrassé sans te cacher. Avoue, tu viens de voir
un petit visage dans ta tête. Ton kick qui a presque duré 5 ans là? Parfait, on
se comprend.
C’était beau, c’était si léger, c’était douuuuux. Je
m’ennuie de ça. C’était toujours réciproque (ou presque) cet amour là hein? On
était un couple, même si on avait 13-14 ans. On brettait pas à se demander si
on était exclusif ou de se donner un nom quelquonque pour éviter le mot blonde
ou chum. On avait pas peur de s’afficher et que la planète entière sache que
t’étais MON chum. On avait pas peur de l’engagement… parce qu’on savait que ça
ne durerait pas toute la vie…probablement.
L’amour dont je te parle était sans tromperies et saloperies. Il était saint, il était facile et il était pure. Il constituait à
passer des journées ensemble couchés dans l’herbe à se regarder directement
dans les yeux et de se frencher aux 10 minutes, pi tout ça, sans dire un mot.
Haha, c’était juste comme ça. On faisait ce que faisait les grands, simplement.
(imaginez pas n’importe quoi mes vous autres là!)
Je veux y revenir. Je veux que nos yeux se recroisent et se
comprennent comme à notre premier eyes contact. Je veux qu’on puisse se
regarder, sans parler et qu'on se comprennent. Ce que je vois et ce que tu vois.
Je veux jouer, je veux marcher, courrir avec toi. Je veux un peu de tout ça. Je
veux mon cœur d’enfant, je ne veux pas avoir mal, et je ne veux pas me poser de
question. Je veux juste prendre mon vélo et rouler le plus vite possible la tête vide. Jusqu'à ce que j'arrive dans ta cours et que je te saute au cou. Pis ça, même si on s'est vu la veille.
Je nous veux simplement comme au parc à 13 ans. Que ça dure
aussi longtemps que la première fois, c’est-à-dire, une bonne partie de ma vie jusqu’à
présent. Je ne veux plus savoir que tu es aussi loin. Parce que quand tu m’as donné un bout de papier avec écrit :
coche oui ou non si tu m’aimes, ben j’avais coché oui sur la tienne.
Et puis toi, ton premier amour, tu en garde un bon souvenir
autant que moi?
Je suis contente de te compter parmi les personnes les plus
importantes de ma vie, malgré les années et la distance. Merci d’être toi et de
me laisser un si beau souvenir de mon tout premier du premier. Merci de me laisser croire que chaque fois que nous nous reverrons, je verrai défiler de si doux souvenirs.
Et que malgré les années qui passent, nous garderont toujours nos coeurs d'enfants lorsque nous nous recroiserons.
Et que malgré les années qui passent, nous garderont toujours nos coeurs d'enfants lorsque nous nous recroiserons.
S. xox
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