Les mots me manquent. Tu me donne le syndrome de la page
blanche. C’est tellement rare que ça m’arrive. J’ai jamais eu de la misère
autant que là, à puiser mon inspiration.
C’est que je ne sais pas. Je ne sais pas si je dois penser
ou écrire avec une plume joyeuse, triste ou mélancolique. Parce que je ne sais
pas ce que je ressens. Je me sens comme un petit drink coloré et étagé comme
dans les resorts du Mexique. Sauf que moi, au lieu d’être des belles couleurs
joyeuses, c’est ça, de la joie, de la tristesse et un peu de mélancolie.
Je ne t’ai jamais cerné, je dois l’avouer. J’ai cherché loin
trop souvent dans ma tête pour comprendre ce que tu voulais dire par tes gestes
et tes paroles. Et puis là, je ne cherche plus trop malgré l’absence de
réponses. Je suis pas mal plus en train de t’enterrer moyennement profond. Tout
d’un coup que tu referais surface, tsé, tu m’as toujours surpris.
T’as été mon amour d’été, merci. Tu étais là aux bons
moments, quand on avait envie de s’amuser et quand on se sentait parfois seul
de notre côté. Ça nous a fait passer le temps. Je l’aurais fait passer encore
le temps un peu. Mais toi, ton été semble fini… Alors que moi, je serais resté
en été toute l’année.
Mais tsé dans le fond je pense que c’est correct. On a
arrêté au bon moment, juste assez pour garder des beaux souvenirs. Souvenirs d’été.
Souvenirs de journées festives, chaudes et ensoleillées. Je pense que tu ne
voulais pas garder de mauvais souvenir toi non plus. Souvenir d’hiver, avec le cœur
gelé pi ses journées enneigés. C’est moins attirant. Mais moi au pire, je
serais resté avec toi, en dedans. On n’est jamais obligé de se confronter aux
tempêtes, tout ça se passe dans une tête. Tu savais, ça?
C’est un peu le côté joyeux que je garde. Les bons moments d’été.
Les nuits ou nous restions collés, même si la température était élevée. Il
faisait chaud mais on était beaux, je suis sûr. Mais en ce temps de canicule,
je pense que tu te dis qu’il fait trop chaud pour être deux dans ton lit. Alors
voilà, je ne suis plus là, même si c’est encore l’été.
Le soir quand je marche sous les lumières de Limoilou,
desfois je me sens triste. Simplement car je pense qu’il n’est pas nécessaire
de mettre des barrières comme ça. J’ai encore envie de te parler moi, même si c’est
juste pour parler de la pluie et du beau temps. Nos cœurs ne vivent pas la même
coupure. Pas de la même façon, en tous cas.
La mélancolie elle, se pointe la nuit. Quand je suis
fatiguée de ma journée. Quand je suis fatiguée, de penser encore à toi. En plus
de sentir la maudite mélancolie, je la sens en double : envers toi, mais
aussi envers moi. Mais je pense qu’elle est en train de me donner un break, la
maudite mélancolie. Je lui ai bien fait savoir que elle aussi, pouvait sortir
de ma vie.
Tout ce que je veux au fond, c’est de te garder en photo
dans ma tête comme mon amour d’été. C’est plus joyeux. C’est tout ce que je
veux garder, un beau souvenir. J’en ferai un album de pensées avec les images gravées
dans mon cerveau et un peu dans mon cœur. Je veux juste… Je voulais juste… Je
voulais juste te dire bye, dans le fond.
S. xox
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