mercredi 26 août 2015

Je voulais juste te dire bye, dans le fond.

Les mots me manquent. Tu me donne le syndrome de la page blanche. C’est tellement rare que ça m’arrive. J’ai jamais eu de la misère autant que là, à puiser mon inspiration.

C’est que je ne sais pas. Je ne sais pas si je dois penser ou écrire avec une plume joyeuse, triste ou mélancolique. Parce que je ne sais pas ce que je ressens. Je me sens comme un petit drink coloré et étagé comme dans les resorts du Mexique. Sauf que moi, au lieu d’être des belles couleurs joyeuses, c’est ça, de la joie, de la tristesse et un peu de mélancolie.

Je ne t’ai jamais cerné, je dois l’avouer. J’ai cherché loin trop souvent dans ma tête pour comprendre ce que tu voulais dire par tes gestes et tes paroles. Et puis là, je ne cherche plus trop malgré l’absence de réponses. Je suis pas mal plus en train de t’enterrer moyennement profond. Tout d’un coup que tu referais surface, tsé, tu m’as toujours surpris.

T’as été mon amour d’été, merci. Tu étais là aux bons moments, quand on avait envie de s’amuser et quand on se sentait parfois seul de notre côté. Ça nous a fait passer le temps. Je l’aurais fait passer encore le temps un peu. Mais toi, ton été semble fini… Alors que moi, je serais resté en été toute l’année.

Mais tsé dans le fond je pense que c’est correct. On a arrêté au bon moment, juste assez pour garder des beaux souvenirs. Souvenirs d’été. Souvenirs de journées festives, chaudes et ensoleillées. Je pense que tu ne voulais pas garder de mauvais souvenir toi non plus. Souvenir d’hiver, avec le cœur gelé pi ses journées enneigés. C’est moins attirant. Mais moi au pire, je serais resté avec toi, en dedans. On n’est jamais obligé de se confronter aux tempêtes, tout ça se passe dans une tête. Tu savais, ça?

C’est un peu le côté joyeux que je garde. Les bons moments d’été. Les nuits ou nous restions collés, même si la température était élevée. Il faisait chaud mais on était beaux, je suis sûr. Mais en ce temps de canicule, je pense que tu te dis qu’il fait trop chaud pour être deux dans ton lit. Alors voilà, je ne suis plus là, même si c’est encore l’été.

Le soir quand je marche sous les lumières de Limoilou, desfois je me sens triste. Simplement car je pense qu’il n’est pas nécessaire de mettre des barrières comme ça. J’ai encore envie de te parler moi, même si c’est juste pour parler de la pluie et du beau temps. Nos cœurs ne vivent pas la même coupure. Pas de la même façon, en tous cas.

La mélancolie elle, se pointe la nuit. Quand je suis fatiguée de ma journée. Quand je suis fatiguée, de penser encore à toi. En plus de sentir la maudite mélancolie, je la sens en double : envers toi, mais aussi envers moi. Mais je pense qu’elle est en train de me donner un break, la maudite mélancolie. Je lui ai bien fait savoir que elle aussi, pouvait sortir de ma vie.


Tout ce que je veux au fond, c’est de te garder en photo dans ma tête comme mon amour d’été. C’est plus joyeux. C’est tout ce que je veux garder, un beau souvenir. J’en ferai un album de pensées avec les images gravées dans mon cerveau et un peu dans mon cœur. Je veux juste… Je voulais juste… Je voulais juste te dire bye, dans le fond.


S. xox

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