Très chers simplistes,
Comme annoncé en début de semaine, j'ai le plaisir de faire une petite place à Julie Lapierre sur le blogue de La Petite Simpliste.
En fait, Julie deviendra La Petite Sportive! Ce sera une nouvelle section ajoutée au blogue afin de le rendre encore plus divertissant et complet. Julie saura combler à la perfection le petit trou qui manquait à ce blogue.
Je ne vous apprendrai rien en disant que le sport, c'est super important pour notre santé mais j'ai bien envie de vous dire que ça va tellement au-delà de ça. Ma nouvelle collaboratrice aura donc le plaisir de vous parler d'un mode de vie sain, d'une bonne alimentation, de sports en général, mais aussi peut-être parfois de outfits et d'accessoires tendance pour pratiquer un certain sport. Parce que c'est pas vrai qu'on a pas le goût de se mettre même un peu cute pour aller courir. Tout d'un coups qu'on tomberais sur Charlie Hunnam, metton? Ben quoi! Rien n'est impossible!
Alors voilà, plusieurs sujets très variés seront abordés dans cette section. Cette chronique reviendra possiblement 2 fois par mois, mais nous sommes ouverte à travailler encore plus fort si vous nous dites que vous être tombées en amour avec la petite Julie et ses chroniques motivantes!
Je dépose ici son premier article. Un gros merci à toi Julie de m'apporter cette collaboration. Je suis certaine que tu sauras combler le petit vide qui manquait afin de faire du blogue La Petite Simpliste un blogue qui fait parti de notre quotidien!
S. xox
S. xox
Les chroniques de La Petite Sportive | Par Julie Lapierre
À l’été 2014, une amie m’a vendu son
abonnement au gym vraiment pas cher. Pis là, j’ai essayé de me convaincre d’y
aller. J’y allais quatre fois dans une semaine et n’y retournais pas du mois...
Come on, à force d’y aller tu vas
aimer ça.
Mets-le dans ton agenda, ça va
t’aider.
Vas-y avec maman, ça va être plus
facile.
Pis si tu y allais le soir? Ah
non, c’est mieux le matin.
Au moins, essaie de rentrer dans
ton argent, Julie! [calculs infinis sur le coût mensuel par rapport à la fréquence
des visites].
Fais-toi faire un programme, ça
va être plus motivant.
Bon, tu joues à la ringuette
l’hiver pis au soccer l’été, c’est ben
correct.
Bref,
je n’ai pas manqué d’imagination. Tu devineras que je ne me suis pas mise au
sport…
J’avais vraiment
le goût de me reconnaître dans ces articles de motivation qui passent sur les Internets.
J’avais
envie de faire comme la fille qui coure dans la rue. Celle que j’ai croisée en auto
tantôt, avec son kit cute. Celle que
tu regardes, pis tu te dis « ça donc ben l’air facile, elle! »
Je ne
voulais plus être genre un peu essoufflée
arrivée en haut de l’escalier. Pas full essoufflée, mais assez pour que ton
interlocuteur s’en rende compte, pis toi aussi.
Je voulais
l’avoir, moi aussi, cette motivation pour faire du sport, m’entraîner…
Au moment d’écrire ces lignes, j’ai cinq
cours à l’université et trois jobs. J’ai un amoureux. Pis une vie sociale. Je
fais partie de l’équipe de cross-country de l’université, je joue au soccer le
dimanche soir dans une équipe mixte, je suis dans ma dix-septième saison de
ringuette, je m’entraîne trois fois par semaine et je cours quatre à six fois par semaine. (Là, tu te dis « est folle ».
Peut-être un peu. Mais ça, je t’en rejaserai.)
Chose sûre : Je me reconnais dans les
articles de motivations, pis dans les quotes
quétaines sur Pinterest. Je cours dans la rue, avec mes kits cute (Merci Winners!),
pis je souris. Je ne suis plus essoufflée en haut de l’escalier.
J’ai trouvé la motivation. Ça vient en
package deal avec plein d’autres concepts et émotions (ça aussi, je t’en
reparle!). La fierté. Le bien-être. Physique. Et mental. Pis là, la roue
tourne. C’est la même roue que celle du manque de motivation, mais a tourne dans
l’autre sens.
Ce n’est pas tombé du ciel. J’ai eu mal. J’ai
voulu arrêter. J’ai arrêté. Je me suis demandé ce que je faisais, pourquoi je
le faisais. Je me suis dit « fu** that ». J’ai pleuré. J’ai été
déçue. Ben déçue parfois. J’ai même été fâchée. Je parle au passé, mais tous
les entraînements demeurent difficiles. La discipline, la douleur, le
découragement… Ce serait faux de croire que c’est facile, même si ça l’air
facile. C’est faux de croire qu’on a toujours l’air de ces coachsBeachbody (tu en suis surement une ou deux sur Facebook) (no
offense!) après leur entraînement avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles, pis
une phrase quétaine à écrire. Non, il y
a des jours où c’est ben plus tough
que ça.
Je sais aujourd’hui ce que ça demande de
commencer. Je sais comment c’est difficile de s’y mettre (et de persévérer). Je
sais comment c’est facile de rester dans sa zone de confort. Je sais ce que
c’est que de se regarder soi-même, en haut de l’escalier, un-peu-pas-full-mais-un-peu essoufflée.
Remarque que je ne t’ai pas parlé de chiffre,
mais de bien-être. Pis ça, ce n’est pas entre les tailles 0 et 14 que ça
se passe ni entre 4min/kilomètre ou 7min/kilomètre.
Je ne prétends pas être spécialiste, mais je prétends
une chose par contre : toutes les sources de motivation sont bonnes. Et si
je peux partager ma passion, mon expérience, mes doutes, mes échecs pis ce
petit bout de moi avec toi. Pis si ça, ça peut te motiver, t’encourager,
t’inspirer...
On s’en reparle ?
Julie xox
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