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Salut Bob,
On ne se connaissait pas beaucoup toi et moi. On s'est vu à quelques occasions à St-Tite et à quelques-uns de tes shows. On était amis sur Facebook et on se suivait sur Instagram. De temps à autre, tu «likais» même quelques-unes de mes photos, ça me faisait toujours rire.
Sinon, on ne se connaissait pas plus que ça.
Toi tu ne me connais pas du tout en fait quand j'y pense. Je ne peux pas en dire autant car, je crois avoir eu la chance de te connaître davantage à travers tes chansons, tes apparitions et aussi dans la bête de scène que tu étais. Ton public est chanceux, car tu étais un livre ouvert avec nous. Sans même que tu nous connaisse un par un, je crois qu'on faisait parti de ta gang de bon chum. Surtout les chums de party. En tous cas, c'est ce que tu nous faisais ressentir dans tes multiples chansons.
Tu nous a fais voir que la vie, ça se vit simplement mais qu'il faut bien profiter de chaque moment. Je repasse «Les Guimauves» dans ma tête, et tu avais tellement raison. Toi tu semblais apprécier les petits moments simples de la vie, à profiter d'une belle soirée autour d'un feu, loin de la ville et du trafic, sans oublier ta bière et tes guimauves tsé. Je pense bien que j'aurais aimé ça chiller au même feu que toi, ça avait l'air le fun et en paix.
Pour tous les passionnés de hockey - autant de glace que de salon - autant les bons garçons que ceux qui sont toujours en boisson - tu étais une légende. Par ta carrière de joueur, certes oui, mais aussi grâce à toutes tes connaissances dont tu parlais à plusieurs reprises dans tes refrains. Toi le hockey, t'aimais ça. Pi tu réussissais à faire aimer ce sport à pas mal tout le monde avec ton rythme entraînant et festif.
Et pour toutes les filles... Certaines étaient, à l'occasion, frustrées par tes paroles. Mais moi, je les ai toujours trouvées drôle, même si j'en suis une. Je sais de toute façon que tu étais un gars avec un grand sens de l'humour mais en amour, je suis certaine que tu étais un gros ourson. Bizare à dire comme ça mais, ta toune «Y sont toutes folles» est l'une de mes préférées. Et je ne me gênerai certainement pas pour te donner raison là-dessus, surtout avec ta justification à travers la chanson. Oui Bob, on est toutes folles. Mais je suis certaine que tu nous aimais comme ça, les filles de ta vies, les filles de tes shows, les filles que tu croisaient et qui portaient fièrement tes camisoles en s'assumant pleinement. Tu as réussi malgré tout, à partir un grand mouvement.
Et finalement, quand j'écoute «J'accroche mes patins», je ne peux m'empêcher d'écouter cette touchante chanson écrit par toi-même, à double sens. Tu l'avais écrit lorsque tu as mit fin à ta carrière d'hockeyeur, lorsque tu as accroché tes patins comme tu dis. Et moi, étrangement, je l'écoute depuis que la mort t'es choisi pour aucune raison. Malgré le fait que cette tragédie soit inexplicable et tellement triste, en écoutant tes chansons, on ne peut pas totalement - et même si on se sent presque coupable - s'empêcher de rire ou du moins, de sourire.
En terminant, merci pour toute ton énergie, pour tes shows hallucinants. On ne se tannais jamais d'aller à un bon vieux show de Bob Bissonnette. C'était toujours festif, toujours drôle, toujours bon. C'était... Un show de Bob Bissonnette.
Allez, repose-toi bien maintenant.
Gorgée!
S. xox
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