vendredi 10 juin 2016

Collabo Pop-Up! | Style de vie | La nécessité d'un budget : mythe ou réalité?


Aujourd'hui les simplistes, je vais vous faire un aveu : je suis coupable. Coupable de trop dépenser (souvent inutilement, on va se le dire!), d'acheter trop de vêtements alors que je n'en ai aucunement de besoin, petit café par-ci, petit verre avec les chumettes par-là... Vous savez ce que c'est! Comme je ne crois pas être la seule dans cette situation, j'ai décidé de demander à mon jeune frère de nous venir en aide. 

Étant fraîchement gradué de l'université en finance et marketing, on peut dire que l'argent et la gestion de budget, il connaît ça. De plus, si je me fie à la moyenne général des gens de mon entourage, se faire et respecter un budget semble être pour lui plus facile. 

De plus, mon petit frère (caline que ça passe vite!) a dernièrement obtenu son titre professionnel de conseiller financier. Et en plus de ça, il est drôle et dynamique. Bref, c'était le candidat idéal pour écrire un article sur la gestion d'un budget afin de vous rendre la tâche plus facile et plus amusante. Ceci est donc son premier article, collabo pop-up au blogue de La Petite Simpliste, mais si vous avez et s'il continue à me proposer des bons textes utiles et approfondies comme celui-ci, il reviendra certainement quelques fois à notre rescousse avec des articles dans le même genre!

Sans plus tarder, je vous présente mon frère, Jean-Daniel Bois, conseiller financier, joueur de hockey, de tennis, fan de musique country, bon vivant, oh, il en a des qualités ce petit-là! Allez, je suis sûr que vous allez l'adorer!

En plus, c'est le premier gars à écrire pour le blogue, on aime encore plus!

Ne vous gênez pas pour lui laisser un petit commentaire d'encouragement, il appréciera certainement!

Bonne lecture!

S. xox

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Quand on est jeune et qu’on «boss» à notre premier emploi, on se dit qu’il est normal d’être à sec plus souvent qu’à son tour, car on nous offre un salaire de crève-faim à moins de travailler pour papa ou oncle Henri. On ne s’en fait donc pas avec notre argent et on met plutôt l’espoir sur notre prochain emploi à temps partiel qui devrait être plus professionnel, selon notre domaine d’étude. 

Rendu à cette étape, l’histoire se répète. Mais cette fois, on se dit que c’est toujours normal d’être «cassé», car nos dépenses augmentent et parce qu’on dépend moins de nos parents. On se console donc en se disant qu’une fois sur le marché du travail à temps plein à l’année, on vivra la belle vie de vedette. Malheureusement, pour certains d’entre vous, même à l’âge de 24-25 ans, la bonne vieille cassette se remet à jouer et votre situation n’est guère mieux que depuis votre troisième secondaire et on commence soudainement à se demander si un jour on va s’en sortir. Mais Pourquoi? Les raisons sont nombreuses et chaque cas est différent d’une personne à l’autre, ou d’un consommateur irresponsable à l’autre, devrai-je plutôt dire. Même si je ne suis pas vraiment mieux que la moyenne des gens de mon âge à ce niveau, je vous propose quelques étapes afin de vous aider à organiser vos finances et vos piasses si dures gagnées,  au travers du concept de «Budget ». Celui-ci n’est certes pas nouveau pour vous, mais cette fois, c’est le temps de s’en servir si les dernières lignes vous ont rejoins.

1-     Pour les fins de la chose, allons-y de façon mensuelle, c’est-à-dire par mois. Commencez par estimer vos revenus pour cette période. C’est loin d’être chose facile, je sais, mais allez-y de façon linéaire en multipliant votre paie de la semaine par 4.5 ou encore votre salaire aux 2 semaines par 2.25. Afin d’éviter de mauvaises surprises, mettez-en un petit peu moins, comme ça, vous serez surpris plutôt que déçu si les chiffres offrent un résultat différent.

2-     Faites le même exercice, mais cette fois-ci, avec vos dépenses. Débutez par les plus gros montants qui quittent vos poches à chaque mois. Le loyer est souvent le gros morceau qui nous fait mal lorsque le proprio décide de le débiter de votre compte à la date qui lui semble bon avec une inconstance marquée. Ensuite, viennent les montants associés à l’épicerie, l’essence (Si vous conduisez une voiture) et les vêtements (je mets l’accent pour vous les dames). Bien sur, n’oubliez pas le coût de vos diverses activités, car il faut bien s’amuser un moment donné! Ce montant peut beaucoup varier, mais faites une moyenne pour la cause. Bref, voici les principales dépenses mensuelles que vous devez faire face. Je n’inclus par les frais de scolarité, les paiements d’automobiles ou encore les assurances ou tout autre montant qui sors des besoins vitaux de l’humain.

3-     Par la suite, faites un simple calcul : Revenu estimé – Dépenses estimées. Le résultat est donc le montant vous restant dans les poches. Si vous avez d’autres dépenses constantes à chaque mois, soustrayez-les. Vous avez maintenant un nouveau résultat.

4-     Quoi faire avec ce qu’il vous reste dans les poches, si bien sur, il en reste…Je propose toujours de se garder un fonds d’urgence pour les imprévues ou encore pour des dépenses majeures occasionnelles. À long terme, si vous accumulez un certain montant, vous pouvez le placer, mais je n’entrerai pas dans les détails sur l’investissement, ça serait quelque peu agace!

Voici donc les étapes simples pour se prévaloir d’un budget. Ça semble plutôt simpliste à la base, mais peu d’entre nous en ont bel et bien un. Ce petit exercice pourrait vous rendre plus responsable sur vos dépenses et vous permettre même de vous désengorger si vous en êtes rendu à ce point! Après tout, comme dirait le célèbre Benjamin Franklin : «En omettant de vous préparer, vous vous préparez à l’échec».

À bientôt!

Jean-Daniel Bois, 
Conseiller financier et frère de La Petite Simpliste! 
Oups...Sorry JD pour la photo! :)

1 commentaire:

  1. Merci! Ce qui m'a frappe le plus de l'article, c'est que j'ai tendance à passer l'épicerie en dernier avec l'argent qui me reste au lieu d'en faire une priorité dans mes besoins vitals d'être humain. Bizarre, non? Je pense que c'est la mentalité d'étudiant cassé qui a de la difficulté à s'en aller. Merci :-)

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